Réunion


Journees Imagerie Optique Non Conventionnelle - 20e edition

Date : du 27 Mars 2025 au 28 Mars 2025
Horaire : 10h00 - 18h00
Lieu : Institut de Physique du Globe de Paris

Axes scientifiques :
  • Imagerie computationnelle

GdRs impliqués :
Organisateurs :

Nous vous rappelons que, afin de garantir l'accès de tous les inscrits aux salles de réunion, l'inscription aux réunions est gratuite mais obligatoire.

Inscriptions

2 personnes membres du GdR IASIS, et 0 personnes non membres du GdR, sont inscrits à cette réunion.

Capacité de la salle : 120 personnes. 118 Places restantes

Annonce

Pour les journées scientifiques organisées en 2025 : les demandes de prise en charge de missions seront traitées à partir du 27 janvier.

L’imagerie non conventionnelle permet d’accéder à des grandeurs physiques (opacité, indice optique, propriété de polarisation d’une onde, composition chimique d’un objet, etc.) qui ne sont directement accessibles. Ces grandeurs sont reconstruites par traitements numériques à partir d’images/signaux acquis grâce à des systèmes optiques dédiés. La polarimétrie, l’interférométrie, l’imagerie hyperspectrale, la ptychographie, l’holographie, la super-résolution, la tomographie diffractive ou encore l’imagerie mono-pixel sont quelques exemples de modalités d’imagerie non conventionnelles. Ce type d’imagerie nécessite une forte interaction entre la conception optique, le traitement du signal et des images, et le développement de nouveaux capteurs pour pouvoir développer de nouveaux dispositifs permettant des apports dans de nombreux domaines allant du biomédical à l’industrie automobile.

Depuis maintenant 20 ans, les « Journées Imagerie Optique Non-Conventionnelle » (JIONC) visent à réunir chercheurs, ingénieurs, académiques ou industriels afin d’échanger sur les développements les plus récents en imagerie non-conventionnelle et d’évaluer leurs applications potentielles.

Présentations invitées. Pour cette 20e édition, nous compterons trois présentations invitées : Bernadette Dorizzi (SAMOVAR, Télécom SudParis, Institut Polytechnique de Paris), Laurent Jacques (ISPGroup, ICTEAM/INMA, UCLouvain), Marie-Claire Schanne-Klein (LOB, CNRS, Ecole Polytechnique, Inserm, Institut Polytechnique de Paris).

Appel à contributions. Comme chaque année, nous sollicitons des propositions de communications de nature théorique et applicative, sur les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

  • Modalités d’imageries non conventionnelles, conception d’imageurs innovants
  • Imagerie computationnelle et co-conception
  • Intelligence artificielle et apprentissage pour l’acquisition, l’analyse et la reconstruction d’images
  • Application de ces systèmes d’imagerie (imagerie biomédicale, polarimétrique, hyperspectrale, super-résolue, télédétection, astronomie, biologie, etc.)

Merci de faire parvenir vos propositions (max. 1 page par résumé) par courrier électronique, avant le 31 janvier 2025, aux organisateurs des journées, en mentionnant votre préférence pour une présentation orale ou « poster ».

Des modèles de soumission (formats Word et LaTeX) pour les propositions sont à télécharger à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/2hr6y8pq

Organisateurs :

Comité de Programme :

Frédéric Champagnat, Onera, DTIS, Palaiseau
Mauro Dalla Mura,GIPSA Lab,Grenoble
Julien Fade Institut Fresnel, Marseille
Manuela Flury, Icube, Strasbourg
Corinne Fournier, Hubert Curien, St. Etienne
Frédéric Galland, Institut Fresnel, Marseille
Caroline Kulcsár, LCF, IOGS, Palaiseau
Vincent Nourrit, IMT Atlantique, Brest
David Rousseau, IRHS, INRA Angers
Chiara Stringari, Polytechnique, Palaiseau

Résumés des contributions

"Imagerie structurelle 3D de tissus riches en collagène par microscopie SHG polarimétrique" par Marie-Claire Schanne-Klein (LOB, CNRS, Ecole Polytechnique, Inserm, Institut Polytechnique de Paris)

La microscopie par génération de second harmonique (SHG) permet d’imager le collagène fibrillaire, protéine structurelle essentielle chez les mammifères, sans aucun marquage et avec une sensibilité inégalée. Mais ce signal SHG reste compliqué à interpréter du fait de sa nature cohérente et de l’hétérogénéité du collagène dans les tissus. Il est donc nécessaire de développer des approches polarimétriques pour caractériser plus précisément l'organisation 3D du collagène. Ces mesures SHG basées sur des polarisations linéaires ou circulaires permettent de déterminer l’orientation des fibrilles de collagène à l'intérieur et à l'extérieur du plan d'imagerie et leur degré de désordre dans le volume focal (échelle submicronique) et dans le champ de vision (échelle millimétrique). Ceci est particulièrement pertinent d'un point de vue biomédical car la plupart des pathologies induisent un remodelage du collagène qui se traduit par un accroissement du désordre. Ces approches polarimétriques permettent aussi de discriminer entre différentes protéines émettant de la SHG.


"Impact des techniques neuronales pour la microscopie computationnelle" par Bernadette Dorizzi (SAMOVAR, Télécom SudParis, Institut Polytechnique de Paris)

Cet exposé s'attachera à décrire l'intérêt des techniques de réseaux de neurones pour la microscopie computationnelle. Nous illustrerons notre propos dans le cas de la FPM (Microscopie Ptychographique de Fourier) où nous détaillerons plusieurs aspects. Notamment, nous avons pu quantifier l'apport de la phase en plus de l'intensité pour l'analyse de frottis sanguins colorés. La reconstruction pour un nombre réduit de LEDs a été aussi possible grâce à un modèle de réseaux de neurones physics-informed profitant à la fois des capacités d'optimisation et d'apprentissage de ces approches.


"Acquisition interférométrique compressive : de l'imagerie sans lentille au beamforming aléatoire en radioastronomie" par Laurent Jacques (ISPGroup, ICTEAM/INMA, UCLouvain)

Dans cette présentation, nous étudierons les propriétés d'un modèle d'acquisition d'image spécifique rencontré dans deux applications d'imagerie compressive distinctes : l'imagerie sans lentille à pixel unique avec fibre optique multicœur (MCF-LI) pour l'imagerie biologique, et la radio-interférométrique par beamforming aléatoire (RB-RI) en radioastronomie. Ce modèle commun est basé sur la collection de projections aléatoires de rang unité (ROP) d'une « matrice interférométrique » codant un échantillonnage partiel de Fourier d'une image d'intérêt. Pour la MCF-LI, la projection de cette matrice est assurée par des modèles d'illumination cohérents aléatoires programmés, tandis que pour la RB-RI, elle est fournie par le beamforming des antennes, une technique courante de déphasage de leurs signaux généralement utilisée pour se concentrer sur une région du ciel. Dans les deux scénarios, nous montrerons théoriquement et expérimentalement que, sous certaines conditions, l'image d'intérêt peut être estimée avec précision à partir d'un nombre de projections qui évolue linéairement (à des facteurs logarithmiques près) avec la complexité de l'image, c'est-à-dire son niveau de parcimonie.

Ce travail est réalisé en collaboration avec O. Leblanc, M. Hofer , S. Sivankutty, H. Rigneault, T. Chu et Y. Wiaux.




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