Axe - Télécommunications


Responsables d’axe

  • Maxime Guillaud
  • Charly Poulliat

Au cœur de la transition numérique, les télécommunications sont par essence pluri-disciplinaires et sont le plus souvent un des maillons techniques et/ou technologiques essentiels, mais discrets, à la plupart des applications de notre monde ultra-connecté. Les approches méthodologiques et les technologies développées en télécommunications peuvent participer à répondre, du moins partiellement, à certains défis sociétaux. Parmi ces derniers, on peut citer : la gestion sobre des ressources, la souveraineté numérique, et les applications dans les domaines de la santé, de la vieillesse, et du handicap.

Le domaine de la transmission de l’information entretient historiquement des liens forts avec les disciplines relevant des mathématiques appliquées (traitement du signal, optimisation, algorithmique) ainsi que la modélisation des systèmes électroniques et physiques en jeu. L’axe Télécommunications du GdR IASIS s’inscrit dans la dynamique des évolutions technologiques en cours ainsi que des usages, notamment le passage des réseaux de cinquième génération (5G, récemment déployés) aux réseaux 6G.

Orientations scientifiques

Les perspectives sont essentiellement :

  • Les évolutions technologiques de l’interface radio : nouvelles bandes de fréquence millimétriques (dizaines de GHz) nécessitant de nouveaux modèles de la chaı̂ne radiofréquence et de la propagation ; miroirs électromagnétiques “intelligents” ; convergence entre les antennes relais terrestres et les constellations satellitaires nécessitant une coordination fine au niveau des formes d’ondes et des protocoles ; communications optiques en champ libre ; implémentation conjointe communications/radar.
  • Les aspects méthodologiques et algorithmiques : conception de protocoles et de formes d’ondes optimisées pour les scénarios multi-utilisateurs et pour certains usages (tels que les paquets courts et sporadiques qui résultent de la massification de l’internet des objets) ; développement d’algorithmes de détection et d’estimation ayant des propriétés favorables de passage à l’échelle en termes de débit, latence, complexité et nombre d’utilisateurs ; généralisation de l’application des méthodes d’apprentissage au traitement des signaux en couche physique et aux protocoles de la couche d’accès (notamment l’apprentissage multi-agents par renforcement) ; le développement de l’informatique quantique.
  • L’évolution des usages : applications véhiculaires et robotiques pour lesquels la fiabilité des communications ont des implications sur la sécurité ; terminaux et/ou relais embarqués sur des drônes ; évolution de l’architecture réseau classique « par couches » pour une meilleure prise en compte de l’aspect sémantique et opérationnel des données transportées ; communications pour des applications d’apprentissage (fédéré notamment) dans lesquelles les liens de communication s’inscrivent dans des boucles algorithmiques impliquant de grandes masses de données.
  • La sobriété énergétique et l’impact environnemental : il s’agit d’une thématique trans verse au GdR, mais qui prend une importance considérable dans le domaine des télécommunications, celui-ci étant identifié par le public comme un poste de consommation énergétique significatif et générateur de déchets électroniques.



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